Focus sur la nouvelle création Charlie Paris : la montre Concordia Automatique Nazaré.

La maison horlogère française lance une nouvelle montre baptisée Concordia Automatique Nazaré. Après son précédent modèle Grande Randonnée destiné aux amateurs de marches, c’est aux sportifs aquatiques qu’est vouée cette nouvelle création.

Destinée non pas aux chemins de randonnée mais aux vagues extrêmes, la montre a été testée dans des conditions extrêmes puisqu’elle a fait l’objet d’un partenariat avec le windsurfer Français Thomas Traversa. Ce dernier est un habitué de Nazaré, connu par les amateurs de glisse aquatique pour être le lieux où se déchainent les plus hautes vagues d’Europe. Des vagues jusqu’à votre poignet, la montre a ainsi gardé le nom de ce lieu.

Produite en édition très limitée (100 exemplaires), elle fait l’objet d’une précommande qui se terminera le 20 octobre. Avis aux amateurs, il n’y en aura pas pour tout le monde.

Un design aquatique

Esthétiquement, la montre se rapproche des modèles de plongée, notamment via son cadran bleuté, son index et ses aiguilles luminescentes ou encore sa lunette rotative. Si vous êtes novice dans le domaine des montres aquatiques, vous apprendrez que ce dernier point est caractéristiques des modèles de plongée.

La lunette tournante est en fait une invention française apparue en 1952. Sa fonction est de calculer la durée d’immersion dans l’eau, lors des plongées. Cela permet d’une part de calculer le temps d’oxygène restant, mais aussi et surtout de calculer le temps de passage des différents paliers. L’utilisation de cette complication est en fait assez simple. Une fois sous l’eau, il suffit de placer le repère zéro de la lunette (le triangle inversé) là où si situe l’aiguille des minutes. Il n’y aura ensuite plus qu’à mesurer l’écart entre la progression de cette aiguille, et le repère, pour en déduire le temps écoulé.

La Montre Concordia Automatique Nazaré se décline avec des bracelets nylon ou cuir. Les premiers seront à choisir pour toute utilisation de la montre dans l’eau. Ceux en cuir, inversement, seront réservés à un usage esthétique de la montre. Le choix de l’un ou de l’autre dépendra ainsi de l’usage que vous en ferez. Les montres de plongée s’ont d’ailleurs souvent portées par des personnes n’ayant jamais plongé, mais qui sont séduites par l’esthétique de ce type de modèle. Pas besoin, donc, d’être un explorateur invétéré des fonds marins pour s’offrir une montre du genre.

Petit détail qui fait beaucoup, le boitier est gravé du canyon de Nazaré, clin d’œil au lieu qui lui a donné son nom.

Une solide fiche technique

Si l’on regarde à l’intérieur du boitier, la montre n’a pas rougir de ses caractéristiques techniques. Le mouvement (Suisse) est mécanique avec remontage automatique. C’est-à-dire que la montre fonctionnera sans piles et se rechargera simplement en étant portée, grâce à la force cinétique des mouvements du poignet. Sa réserve de marche, c’est-à-dire la durée pendant laquelle continue de fonctionner sans être portée, est de 44 heures, soit presque deux jours. Passé ce délai, il faudra alors la remettre à l’heure manuellement.

Pour ce qui est du verre, c’est un saphir. Il s’agit des verres de montres les plus résistants aux chocs et rayures, ce qui est une bonne nouvelle compte tenu de son utilisation potentiellement sportive.

Enfin, l’étanchéité est assurée jusqu’à 300 mètres, ce qui est plus que correcte. Petit rappel sur cette donnée, si un modèle affiche une résistance qui n’est pas supérieure à 30 mètres, mieux vaudra ne pas la mouiller du tout. A partir de 50 mètres, vous pourrez la porter sous la pluie ; au-delà, vous pourrez nager avec sans difficultés. Et à partir de 100 mètres, la plongée ne sera pas un problème.

Enfin, les différents composants sont assemblés en France à Besançon, bassin réputé pour ses créations horlogères.

Prix : 595 €

Dispo chez Charlie Paris

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