Les complications.

 

Après avoir vu la différence entre modèle à quartz et mécanique, il est désormais temps de s’attaquer aux « complications ». Si ce terme peut sembler péjoratif, ce n’est pas le cas en matière d’horlogerie.

Un complication désigne en fait une fonction supplémentaire. Savoir l’heure est un début, définir la date, les cycles de la lune ou encore programmer une sonnerie en est une autre.

Certains modèles sont dits « à grande complication », cela signifie qu’ils en cumulent au moins trois. La montre n’a rien à envier au couteau Suisse.

 

La date

 

Cette fonction est la plus connue, à telle point que la date semble être devenu une fonction normale de la montre moderne. Pour autant, elle reste bien une complication au sens strict du terme.

Le fonctionnement de la date n’est pas très différent de celui de l’heure : il consiste également à faire tourner des rouages, mais selon un rythme différent. C’est ainsi un second mécanisme, présent dans le boitier, qui est mis en route.

Attention ! Pour certains modèles il ne faut jamais changer l’heure entre 21 heure et 3 heures du matin, au risque de casser une pièce à l’intérieur du boitier.

 

 

Le quantième perpétuel

 

Formule a priori compliquée, le quantième perpétuel désigne en fait un mécanisme horloger permettant le passage de la date de manière automatique. Ainsi, ce mécanisme prend automatiquement en compte les mois se terminant par 30 ou 31, et même ceux le 28 ou 29 février pour les années bissextiles.

Concrètement, cela fonctionne par un disque ou une aiguille qui fait un tour tous les 4 ans, ce qui permet d’identifier l’année comprenant un 29 février.

 

 

Les phases de la Lune

 

Lorsque l’on monte en gamme, des modèles peuvent afficher les phases de la Lune. Celles-ci se décomposent en plusieurs mouvements : nouvelle lune – lune croissante – pleine lune – lune décroissante.

Véritable prouesse mécanique, car un nouveau circuit de rouages est intégrée au tout, cette complication tend à se répandre. Très esthétique, elle agrémente et sublime avec brio l’affichage.

La position des étoiles

 

Encore plus poussée que la position de la lune, cette complication consiste à afficher la position des étoiles. Véritable carte du ciel, elle affiche l’état du ciel (pour un lieu donné) et les mouvements angulaires de la lune.

Modèle Celestial 6104G-001- Patek Philippe

 

 

Le chronographe

 

Souvent appelé à tord chronomètre, le terme chronographe est en réalité celui désignant la mesure du temps par un mécanisme. Celle-ci peut être à la seconde près, mais également au dixième, voire millième de seconde selon le modèle.

Le terme chronomètre désigne en réalité une certification attribuée à une montre ayant rempli des critères qualitatifs.

Il existe également un chronographe à « Flyback », qui est une complication dérivée permettant de mesurer des intervalles de temps successifs.

 

 

Les fuseaux horaires

 

Cette complication permet d’afficher deux voire plusieurs fuseaux horaires sur le même cadran. Destiné aux grands voyageurs, elle permet d’être immédiatement à l’heure du pays d’arrivée.

 

 

Le réveil.

 

Si vous avez l’habitude d’être réveillé par un portable ou un réveil, sachez que votre montre peut tout aussi bien remplir ce job. La complication réveil n’est pas très courante, pourtant elle mériterait d’être démocratisée.

Au delà du réveil, cette complication permet de régler à souhait une alarme à une heure déterminée, que ce soit pour un rendez-vous ou toute autre occasion.

 

 

La boite à musique

 

Une fois encore, la montre prouve qu’elle peut concurrencer notre portable. Certains modèles sont en effet dotées d’une véritable boite à musique. Prouesse mécanique, votre boitier pourra effectivement vous jouer une mélodie. Toutefois, on ne pourra pas choisir son morceau…

 

 

La liste de complications n’est pas exhaustive, si vous souhaitez en partager d’autres, faites en nous part dans les commentaires !