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Introduction aux médecines douces

Introduction aux médecines douces

illustration de médecine douce

Introduction aux médecines douces : que sont-elles, est-ce qu’elles fonctionnent et comment bien se renseigner sur le sujet.

Le sujet des médecines douces a rarement été autant d’actualités. Pour s’en rendre compte, il suffit d’avoir en tête l’explosion de la pratique du yoga en France, ou encore le débat qui s’est récemment tenu sur l’homéopathie. On fait le point sur le sujet afin de pouvoir en tirer le meilleur parti.

La médecine douce aujourd’hui

Cette dernière se base sur l’idée que tout ce qui cause une maladie peut aussi la guérir, en utilisant des produits dilués au point que l’ingrédient initial n’est presque plus présent. D’un point de vue scientifique, l’efficacité de l’homéopathie est sérieusement discutée ; pour autant, on constate aussi que la pratique demeure et que des médecins généralistes continuent d’en prescrire.

Le yoga, lui, trouve ses racines dans des pratiques méditatives et sportives originaires d’Inde. Initialement réservé aux initiés, c’est aujourd’hui une discipline pratiquée sur les cinq continents par population croissante. La cause de ce succès est multiple (mode de vie à 100 à l’heure, besoin de se recentrer, envie de pratiquer une activité physique ou encore moyen de combattre un quotidien trop sédentaire). Néanmoins, il ne faut aujourd’hui aucun doute que cette pratique aide grandement le corps et l’esprit à retrouver une meilleure santé. Une étude de 2017, publiée par l’American College of Physicians (une association américaine de médecins) est parvenue à la conclusion que pratiquer régulièrement le yoga permettait de soulager les douleurs dorsales, considéré comme le mal du siècle.

On trouve aujourd’hui de nombreux adeptes de médecines alternatives. Le principal problème, c’est qu’on ne sait pas toujours déterminer lesquelles sont efficaces et lesquelles ne le sont pas ; sans oublier les cas, possibles, où le remède s’avère pire que le mal. Pourtant, le recours à ces médecines continuent de grimper, notamment dans les cas où la médecine traditionnelle (invasive ou médicamenteuse) s’est révélée impuissante.

Les médecines alternatives se placent ainsi aujourd’hui en complémentarité avec la médecine conventionnelle. On trouve ainsi aujourd’hui un florilège de cabinets de naturopathe, acupuncteurs et homéopathe, ainsi que des médecins qui utilisent également ces méthodes et n’hésitent pas à prescrire des cours de yoga ou tai chi pour soulager la douleur. Il faut cependant garder en tête qu’il s’agit bien là d’un complément non destiné à remplacer une médecine conventionnelle qui serait plus efficace pour traiter une pathologie. A titre d’exemple, une étude publiée en juillet 2018 sur le journal JAMA Oncology a révélé que les patients atteints de cancer, ayant opté pour des médecines alternatives et refusé tout traitement conventionnel (chimiothérapie), ont subi un taux de mortalité deux fois plus élevé.

La recherche est encore en cours sur les causes et les chances d’efficacité de la médecine alternative. Une partie de son succès pourrait d’ailleurs tenir à l’effet placebo.. Ce dernier consiste, lorsque vous vous attendez à ce qu’un traitement soit efficace, à ce que l’organisme déclenche en fait lui-même la réaction qui vous fera aller mieux.

illustration de médecine douce et homéopathie

Quatre conseils pour une utilisation raisonnée de la médecine douce

On l’a compris, la médecine douce peut soit être utile, soit inutile, voire dangereuse selon les pratiques. Pour éviter de se faire plus de mal que de bien et de dépenser plus que nécessaire, voici quatre conseils pour une utilisation efficace des médecines douces.

Faites des recherches. Google est votre meilleur et votre pire ami lorsque vous avez besoin d’information. Avant de vous lancer dans un traitement de médecine alternative, cherchez des informations sur l’efficacité de ce dernier. Point très important, veillez à vous renseigner auprès des sources de confiance. Concrètement, évitez Doctissimo et rendez-vous plutôt sur des sites comme celui du Ministère de la Santé ou des revues de médecine.

Renseignez-vous sur votre médecin alternant. On appelle « médecin alternant » la personne qui pratique la médecine alternative. Ce peut être un médecin conventionnel qui s’est également spécialisé dans les médecines alternatives, ou une personne pratiquant uniquement ces dernières. Il faut bien noter que dans ce second cas, la personne ne pourra pas être « officiellement » qualifiée de médecin. Quel que ce soit votre choix, renseignez-vous sur le praticien, notamment en demandant l’avis de votre médecin habituel.

Evaluez le prix du traitement. Ne tardez pas à poser la question du prix au praticien, et passez également un coup de fil à votre mutuelle afin de déterminer ce qui pourra vous être remboursé ou non. En jetant un œil aux offres proposées par certains acteurs, comme par exemple l’offre mutuelle santé Groupama, cela pourra d’ailleurs être l’occasion de changer de mutuelle pour mieux correspondre à vos nouvelles pratiques de santé.

Ayez une approche globale. L’approche globale (ou holistique), c’est celle qui consiste à appréhender votre pratique de la médecine à l’échelle de tout votre corps, non seulement de votre éventuelle maladie. Concrètement, cela signifie que les effets bénéfiques de la médecine douce peuvent certes se faire sentir sur les désordres que vous subissez, mais ils peuvent également produire des effets bénéfiques sur toute votre personne. Dit autrement, la pratique du yoga pour remédier au mal de dos aidera à diminuer voire faire disparaître vos douleurs de dos, mais pourra aussi conduire à diminuer votre consommation de médicament, à vous apaiser et diminuer ainsi votre stress, ou encore à vous inciter à être plus attentif à votre alimentation. Lorsque vous faites le choix de la médecine, considérez les choix qui s’offrent à vous en vous demandant comment ils pourront affecter votre santé globale, dans le bon et dans le mauvais sens.

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