Guide pratique sur l’éco-conduite.

Face aux nouveaux enjeux liés au changement climatique et au réchauffement de la température au niveau planétaire, les institutions gouvernementales et les constructeurs automobiles doivent faire évoluer leurs pratiques pour proposer aux automobilistes une mobilité plus durable. Une notion introduite lors de la réforme du permis de conduire en 2009 par le biais d’un point bonus à gagner. Mais l’éco-conduite est avant tout un comportement et un état d’esprit à adopter au volant. Tour d’horizon de cette notion dans cet article. 

Définition de l’éco-conduite 

Comportement citoyen au volant visant à la réduction de la consommation de carburant, et donc à la limitation de gaz à effet de serre (CO2), l’éco-conduite se veut écologique et économique. 

En effet, par le fonctionnement du moteur à bas régime et par le biais d’une conduite souple avec une vitesse constante, on limite aussi le risque d’accident par des accélérations ou des freinages inopportuns. L’éco-conduite se veut donc un gage supplémentaire de sécurité au volant en plus d’être positive pour la planète.

Certains constructeurs, comme Toyota, proposent aux professionnels des formations à l’éco-conduite avec un expert. Vous pouvez ainsi vous familiariser avec votre nouveau véhicule Toyota électrique et maximiser l’utilisation de sa technologie. 

Choisir son itinéraire pour éviter le trafic

Parmi les premières bonnes pratiques à adopter en termes de conduite écoresponsable, celle de préparer son itinéraire avant le départ est fortement recommandée. Ainsi, à l’aide d’un GPS ou d’une application spécialisée (Google Maps, Waze, etc.), nous vous invitons à choisir le trajet le plus court en termes de distance ou le plus rapide. N’oubliez pas non plus de partir à l’heure pour éviter de devoir rattraper le retard une fois dans votre véhicule et ainsi éviter une conduite à sur-régime. 

Bien entretenir son véhicule

Il est nécessaire de procéder à un entretien régulier de son véhicule en ne sautant pas les révisions conseillées par les constructeurs. En effet, une voiture mal entretenue peut causer une surconsommation de carburant pouvant grimper jusqu’à 25% selon le site de la Sécurité Routière. Pression des pneus (voir plus bas), contrôle de la géométrie, renouvellement des filtres à air et contrôle des niveaux d’huile sont autant d’éléments à contrôler régulièrement pour maintenir sa voiture en bon état. 

Réduire sa vitesse et avoir une vitesse constante 

Il faut essayer de circuler le moins vite possible en conservant une vitesse modérée. Adopter ce comportement au volant permet, en premier lieu, de ralentir plus facilement le cas échéant et donc de renforcer la sécurité. Une conduite plus nerveuse, outre le fait d’accroître sensiblement le danger qu’elle sous-entend, entraîne aussi une surconsommation de carburant et, donc, d’émissions de CO2. À noter que l’utilisation du frein moteur quand cela est possible reste une bonne pratique.

Vérifier les instruments à bord

Bien que cela ne nous vienne pas à l’esprit tout de suite, bien exploiter les instruments embarqués au volant est indispensable. Prendre les bonnes informations du compte-tours pour contrôler le régime moteur et adapter ses rapports, utiliser la donnée de consommation instantanée indiquée sur l’ordinateur de bord, ou encore utiliser le régulateur de vitesse pour circuler à vitesse constante, permet d’adopter un comportement d’éco-conducteur.

Passer les rapports à bas régime

Toujours dans le cadre d’une conduite souple, après un démarrage en douceur, il est recommandé de passer sans attendre un rapport de vitesse supérieur pour éviter tout sur-régime pouvant entraîner une surconsommation de carburant. On considère qu’une vitesse supérieure doit être engagée avant 2500 tours par minute pour une automobile essence, et avant 2000 tr/min pour un diesel. 

Réduire au maximum la charge du véhicule

Autre facteur pouvant faire influer la consommation de la voiture : le poids total en charge. Il faut ainsi veiller à évacuer toute charge inutile pour consommer le moins d’essence possible. En outre, pour les longs trajets, un coffre de toit sera à privilégier à une galerie de toit. 

Vérifier la pression des pneus du véhicule

Surveiller régulièrement la pression des pneumatiques, notamment grâce aux informations de l’étiquette indicative située dans l’encadrement de la porte du conducteur, est important. En effet, tout pneu sous-gonflé peut entraîner une perte de sécurité par une tenue de route moins bonne, mais aussi de la surconsommation. 

Faire attention à la consommation de la climatisation 

D’après les chiffres publiés sur le site gouvernemental de la Sécurité Routière, la surconsommation due à l’abus d’utilisation du système de climatisation d’un véhicule peut culminer jusqu’à 25%. Autant dire que réduire l’exploitation de cet outil, bien qu’il offre un certain confort au volant, c’est contribuer à rejeter moins de CO2 dans l’air. 

Arrêter le moteur à l’arrêt

À l’occasion d’un arrêt prolongé supérieur à 20 ou 30 secondes, il est vivement recommandé de couper le moteur de la voiture. Ceci permet de consommer moins de carburant que de maintenir le moteur en fonctionnement au ralenti.