Have you met Bruce ?
Si la série How I Met Your Mother est désormais terminée depuis plusieurs semaines, l’esprit de Barney Stinson ne mourra jamais. Et avec lui, son goût pour les belles chemises. Preuve en est, aujourd’hui nous allons parler de chemises. Cette fois-ci, c’est Bruce Field qui est sur le banc d’essai.
Pour ceux ne connaissant pas ce nom, Bruce Field est une maison fondée en 1978. Elle propose des collections de vêtements à la croisée de trois inspirations : classicisme anglais, griffe italienne et esprit parisien. Trois cultures hautement orientée vers la mode. On y trouve notamment des chemises baptisées avec des noms inspirés du Royaume-Uni et des Etats-Unis : Dan, Ben, Benton et Boston. De l’extra slim au classic, toutes les coupes y sont.
Les chemises sont intégralement confectionnées en France, près de Chateauroux, selon les méthodes artisanales. L’atelier où elles sont préparées est l’un des derniers en France du genre. A l’exception d’une seule, toutes les opérations sont réalisées à la main. Ah, le savoir-faire français…
J’ai opté pour un modèle blanc Benton (slim fit). La chemise blanche est aux hommes ce que la petite robe noire est aux femmes : un accessoire indispensable que l’on doit posséder en plusieurs exemplaires. Toujours efficace, elle se décline dans des dizaines de tenues possibles. Ne la négligez jamais, elle pourra vous surprendre.
Pour varier les plaisirs, le modèle choisi comprend des variations de gris au niveau du col, des manches et des boutons. L’élégance résidant souvent dans le détail, de telles touches colorées facilitent souvent la réalisation d’un style réussi : il ne reste plus qu’à trouver des accessoires dans les mêmes tons (cravate, noeud papillon, montre,…).
Ce test est donc placé sous le sceau du gris : détails gris, cravate grise, noeud pap gris, nuages gris, tout était présent !
La chemise m’a agréablement surprise : le tissu est de très bonne qualité, léger et souple. Le blanc est éclatant, et non terne comme on le voit parfois. Les surpiqûres sur le col rendent un effet très élégant, sans devenir extravagant. Les touches de gris sont parcimonieuses et bien placées, il n’y a en ni trop ni pas assez.
Pour ce qui est de la coupe, elle est effectivement slim et ne rend pas de plis superflus, tout en laisser une certaine liberté de mouvement. Bonne nouvelle, votre chemise ne vous étouffera pas…
Premier accessoire : la cravate, pour une journée de bureau ou un évènement professionnel.
Deuxième accessoire : le noeud pap’, plus destiné pour une soirée voire pour le plaisir. Le rappel du gris avec les boutons est idéal.
Prix : 70€
Pour voir toutes leurs chemises, RDV sur www.brucefield.com
Au final, on garde les deux ?
Merci à ma photographe préférée…
Passionné de style et de mode masculine, j’ai fondé le Blog de Monsieur en 2012. J’y partage depuis sa création conseils de styles, découvertes et bons plans. N’hésitez pas à me contacter pour tout conseil ou demande personnalisée. Vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook, Instagram et Twitter.
Le rendu de la chemise est impeccable!
Sais-tu en quel tissu elle est fabriquée car elle semble peu froissable et c’est tout à fait ce que je recherche?
Et ta ceinture, c’est Tyler & Tyler ?
Perso, moi je garderai les 2 : noeud pap et cravate!
Merci pour cet article Leo.
Bien vu, elle se froisse moins. En fait, elle est en coton, mais en double retors. Concrètement cette technique de tissage permet en tissant deux files ensembles de rendre le tissu plus souple. Pas besoin de la repasser à chaque utilisation, c’est plutôt agréable !
Et oui, bien vu pour la ceinture 😉 !